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ÒÎÐ 5 ñòàòåé:

Ìåòîäè÷åñêèå ïîäõîäû ê àíàëèçó ôèíàíñîâîãî ñîñòîÿíèÿ ïðåäïðèÿòèÿ

Ïðîáëåìà ïåðèîäèçàöèè ðóññêîé ëèòåðàòóðû ÕÕ âåêà. Êðàòêàÿ õàðàêòåðèñòèêà âòîðîé ïîëîâèíû ÕÕ âåêà

Öåíîâûå è íåöåíîâûå ôàêòîðû

Õàðàêòåðèñòèêà øëèôîâàëüíûõ êðóãîâ è åå ìàðêèðîâêà

Ñëóæåáíûå ÷àñòè ðå÷è. Ïðåäëîã. Ñîþç. ×àñòèöû

ÊÀÒÅÃÎÐÈÈ:






L’ancien français.




( IX-XIII siècles)

 

Vers le IX-me siècle sur le territoire de la Gaule du Nord parallèlement à la création de l’Etat féodal français se forme la langue de la population française, appélée à la période la plus ancienne de son existence “ancien français”. (et parfois IX-XI siècles – le “très ancien français”).

Cette langue a trouvé son reflet dans des documents à partir du IX-me siècle (comme, par ex., Les Serments de Strassbourg [1] -842), mais ces documents sont encore très rares pour nous donner une idée précise sur le système de cette langue. En fait, cette langue n’est accessible à l’étude systématique qu’à partir du XI-me siècle, les monuments (documents) de cette période étant nombreux.

L’ancien français n’était qu’une unité de nombreux dialectes. La période dialectale était caractéristique (propre) à toutes les langues qui se développaient en conditions de l’existence de l’Etat féodal. La langue française se formait justement en telles conditions.

La France féodale des X-XI siècles se divisait en plusieurs principautés (f.- êíÿæåñòâ) qui menaient des guerres infinies. Mais à partir du XI siècle se trace la tendance de la création des unions féodales plus importantes. Au Nord se trouvait le Comté de Flandre, capitale Lille, unissant Boulogne, Arras, Douai, Montreuil. Il tachait toujours d’élargir son domaine (ses possessions) à l’Est et au Nord-Est.

A l’Ouest de la Flandre se trouvait le duché de Normand (capitale Rouen), qui était vers le milieu du XI-me siècle un Etat féodal bien développé, centralisé, possédant une armée forte et luttant constamment pour l’élargissement de ses frontieres.

A l’Ouest de la Normandie était situé le duché de Breton (Bretagne), indépendant du pouvoir royal (capitale Rennes).

Au Sud-Ouest s’étendait le duché d’Anjou, assez puissant au XI-me siècle (capitale Angers).

A l’Est se trouvait le comté de Champagne (capitale Troyes) qui à la première moitié du XII-me siècle s’unit avec le comté de Blois, de Tours et de Chartres, situé au sud de la Normandie.

Au sud-est s’étendait le Duché de Bourgogne (capitale Dijon). Le Sud du pays appartenait à la «Monarchie d’Aquitaine» (capitale Poitiers), tout à fait indépendante du roi de France (au bassin de la Garonne).

Les domaines royaux (ou le royaume) de la France se trouvaient au centre de la France et ne consistaient que de Paris, Orléans, Poissy, Saint-Lys, Etampes, Arpajon, Bourge.

Le domaine royale était entouré de tous les côtés par des féodaux (seigneurs) beaucoup plus forts que lui. Vers la fin du XI-me siècle le territoire du royaume n’était pas considérable, et au point de vue politique n’avait pas de grand poids.

Les dialectes français avaient beaucoup de commun, malgré le fait que dans chaque petit domaine on parlait un français particulier. Le plus souvent la différance consistait en manière différrente de la prononciation (c’est à dire – en phonétique), plus rarement – en grammaire (par. ex., les verbes à la I-re personne du pluriel ont reçu dans de certains dialectes la terminaison – omes, dans d’autres – om ou ons etc.).

On divise d’habitude tous les dialectes en deux grands groupes: 1) – langue d’oil (ou bien langue d’oui) et 2) – langue d’oc.

Oil et oc – ce sont deux manières de la prononciation du mot «oui». On le prononçait «oil» au Nord et «oc» au Sud (de la Loire).

 

Les dialectes de la langue d’oil sont:

Le normand, le picard, le wallon, le champenois, le lorrain, le franc-comtois, le bourguignon, le poitevin, le francien (ou dialecte de l’Ile-de-France) qui devient plus tard la langue littérataire, puis- la langue politique de toute la France.

 

Les dialectes de la langue d’oc sont:

Le gascon, le catalan, le languedocien, le limousin, le provencal, le dauphinois, le savoyard.

Nous n’allons pas examiner tous les dialectes, prenons seulement quelques exemples:

 

 

latin vulgaire langue d’oc langue d’oil
pira (m) (cl.-pirum) pera peire > poire
cantat canta chante(t)
aqua(m) aigo eau(e)
pratu(m) prat pré(t)
clave(m) clau clé(f)
equa(m) ega ive (ancien fr.) jument (fr.mod.)
oves ouaille brebis

 

Le français moderne s’est développé à la base de la langue d’oil; et la langue d’oc a donné le provençal.

Contrairement au français moderne, l’ancien français avait d’abord une sphère d’emploi bien étroite, car c’était avant tout une langue orale (une langue de communication orale). En France féodale, comme dans les autres Etats de l’Europe, les fonctions de la langue d’état accomplissait le latin, qui était la langue d’affaire, de science, de culture et d’église.

On a commencé à employer l’ancien français assez tôt dans la littérature cléricale. C’étaient des vies des saints, des calendriers, des traductions de l’Ecriture sainte etc.

Les monuments les plus anciens de ce genre sont: “Cantilène de Sainte Eulalie” – (884),“Passions du Christ” (Xs.),“Vie de Saint Léger” (Xs.),“Fragment de Ionas”(Xs.). Le clergé employait l’ancien français pour la propagande religieuse dans la population qui ne comprenait plus le latin.

Au XI-me siècle l’ancien français devient langue de la littérature. Les XI-XIII-mes siècles étaient surtout féconds pour le français. On écrit des romans, des poésies, des fabliaux, des chroniques, des chansons de geste dont la plus célèbre est la “Chanson de Rolland” (1100-1125). Au XII-me siècle naît la littérature courtoise. A cette période se rapporte l’oeuvre des poètes et écrivais connus dans toute la France, comme Marie de France, Wace (ouace), Garnier de Pont-Sainte-Maxence, poètes lyriques, comme Conon de Béthune, Chrestien de Troyes, Gace Bruslé, Blondel de Nesle et beaucoup d’autres.

A partir du XIII-me siècle, surtout au Nord, apparaît la littérature des villes (de ville) – la littérature bourgeoise. Elle est caractérisée par le développement des genres dramatiques – miracles, farces,jeux. Farces et jeux sont des germes de la comédie. (“farce” provient de “farcir” – “garnir”, “remplir”, car elles étaient représentées avec des miracles, dans l’entre-acte).

Une grande expansion reçoivent les fabliaux (petits contes en vers), et le “Roman de Renart”, proche d’après son style et son contenu aux fabliaux.

Le lyrique courtois, chevaleresque, cède sa place au lyrique urbain (de ville). Les plus grands poètes urbains étaient Rustebuef, Adam de la Halle et Jean Bodel.

Au XIII-me siècle apparaissent les premères oeuvres en prose – des chroniques. Jeoffroi Villehardouin de Champagne et Robert de Clari (né en Picardie) donnent la description détaillée de la quatrième Croisade, terminée par la conquête de Constatinople.

Peu à peu, les fonctions de l’ancien français, comme d’une langue écrite, s’élargissent. Dès la fin du XII-me siècle et le commencement du XIII-me siècle il pénètre dans la correspondance d’affaires administratives, dans les documents juridiques, c’est-à-dire, - devient une langue d’affaire, parallèment au latin. (D’abord au Nord, en Picardie et au Nord-Est, en Lorraine; dès la deuxième moitié du XIII-me siècle – à l’Ile-de-France). Mais il s’impose définitivement comme langue d’affaires seulement au XVI-e siècle.

 






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