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ÊÀÒÅÃÎÐÈÈ:






Mots grammaticaux et mots lexicaux




Par

Mohamed Nabil Nahas Homsi

Docteur d’État

 

Septembre 2005


Langage et stylistique: leçons de stylistique française

 

sommaire

- Avant-propos 3

- Introduction: qu’est-ce que la Stylistique? 4 - Leçon 1: Mots grammaticaux et mots lexicaux 6

- Leçon 2: Les fonctions du langage 10

- Exercices 13

- Leçon 3: Enoncé énonciation 16

- Exercices 19

- Leçon 4: Les types de textes 22

- Exercices 25

- Leçon 5: Les actes de langage 29

- Exercices 32

- Leçon 6: Les registres de langue 34

- Exercices 39

- Leçon 7: Péjoratifs et mélioratifs 45

- Exercices 51

- Leçon 8: Sens propre et sens figuré 49

- Exercices 51 - Leçon 9: Les figures de style 58

- Exercices 78

- Leçon 10: Rhétorique des genres littéraires 82

- Exercices 91

- Leçon 11: Les paroles rapportées 95

- Exercices 98

- Leçon 12: Logique du discours: éléments d’analyse de l’argumentation 103

- Exercices 109

- Leçon 13: Les sons 112

- Leçons 14: Mesure et rythme 116

- Bibliographie 119

Avant-propos

Après avoir connu une période faste dans les années 50-60, apparaissant comme une discipline nouvelle, la stylistique s’est trouvée en retrait, dans les années 75-85, par rapport à l’explosion d’autres domaines, pour vivre depuis peu une sorte de renaissance, qui en fait désormais une discipline porteuse et novatrice, une discipline au croisement des «sciences» du langage et des «sciences» de la littérature.

Il est vrai qu’on ne peut rendre compte du sens d’un texte sans observer de manière rigoureuse l’objet qu’il constitue, un objet fait de mots organisés. C’est là qu’intervient la stylistique, car si les définitions de cette discipline - que certains refusent de considérer comme une science - sont divergentes, toutes admettent que son propos est l’analyse et l’interprétation des faits langagiers pour examiner, scruter, isoler et étudier les diverses composantes d’un texte. En effet, l’étude stylistique d’un texte implique une analyse grammaticale, linguistique, rhétorique de celui-ci. Toutefois, en raison de sa recherche d’interprétation, elle ne saurait se réduire à une grammaire appliquée ni même à une linguistique du texte.

Cet ouvrage propose une étude des instruments d’analyse permettant de repérer, de classer et surtout d’interpréter ces faits de langage. Les leçons dont il est composé ont été enseignées sous forme de cours polycopié pendant plusieurs années consécutives aux étudiants de licence à la Faculté de langues et de traduction de l’université Roi Saoud, ce qui a permis à leur auteur d’en mesurer l’efficacité et l’ a encouragé à prendre la décision de les faire publier. Si la rédaction du contenu remonte à plusieurs années, des modifications importantes et multiples y ont été apportées, à la lumière des constatations faites en cours de route, l’objectif final étant, bien entendu, de rendre la matière moins rebelle et plus accessible.

La plupart des leçons seront suivies d’exercices d’application multiples et variés. Mais il n’en va pas de même pour certaines autres, notamment celles qui sont consacrées à l’étude des sons, de la mesure et du rythme pour lesquelles nous avons jugé inutile de surcharger l’ouvrage d’exercices qui ne seront pas d’un grand secours à un public de futurs traducteurs. Si elles figurent ici c’est d’abord pour satisfaire les lecteurs passionnés de poésie, et ensuite parce qu’il est inconcevable qu’elles fassent défaut à une œuvre qui traite de la stylistique.

Nous espérons avoir pu atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en concevant cet ouvrage et souhaitons vivement qu’il puisse réponde aux attentes des lecteurs.

 

 


 

Introduction

Qu’est-ce que la stylistique?

Le terme de style (du latin stilus=poinçon servant à écrire) est emprunté à l’antique instrument qui servait à marquer la cire des tablettes. Ce mot, qui a désigné dès le latin classique la manière d’écrire d’un individu, d’un écrivain, d’une école ou d’un genre, s’applique aujourd’hui à de nombreux domaines (on peut tout autant parler du style d’un fauteuil, d’un comportement, d’une vie que du style d’une oeuvre littéraire).

Pour l’ancienne rhétorique, le style, c’est le beau style, affaire d’ornements, de figures, donc d’enseignement. Cette orientation demeure dominante en France jusqu’à la fin du XVIIe siècle; on le définissait à l’époque comme «un je ne sais quoi». A partir du XVIIIe siècle, on tend de plus en plus à attribuer le style au génie personnel. Avec le romantisme, il devient la marque de l’individu, du groupe ou du genre dans l’utilisation du langage commun. Il faut attendre le début du XXe siècle pour que cette notion de style, marque de l’individualité du sujet dans le discours, soit épurée grâce à une discipline scientifique qui se donne le nom de stylistique et s’intéresse essentiellement aux objets linguistiques.

Qu’est-ce que la stylistique? C’est l’étude scientifique de l’utilisation, à des fins expressives ou esthétiques, des ressources particulières d’une langue: elle a pour objet d’étudier la manière spécifique dont un écrivain use des constructions syntaxiques ou des relations de sens ou de forme existant entre les mots. On définit le style par référence à une norme comme un écart:

a. écart par rapport au code.

b. écart par rapport à un niveau non-marqué de la parole, sorte d’usage moyen «simple».

c. écart par rapport au style du genre dont l’œuvre fait partie, et qui constitue une sorte de langue établie préalablement (on peut étudier le style de Balzac, par exemple, à l’intérieur du style du roman).

Dans tous les cas, il s’agit d’étudier des effets de style sur fond de langue, celle-ci étant la somme des moyens d’expression dont nous disposons pour mettre en forme l’énoncé, alors que le style serait comme l’aspect et la qualité qui résultent du choix entre ces moyens d’expression. Ainsi, par exemple, si l’homme de la rue dit “ je m’en souviens”, qui est une expression banale; l’homme cultivé choisit “ je me le rappelle” exprimant la même chose avec une expression pédante. A ces deux expressions, le poète, lui, préfère l’expression poétique “ il m’ en souvient”.

Le domaine du style est illimité, car tous les éléments et procédés d’expression, à quelque catégorie grammaticale qu’ils appartiennent, peuvent être objet de choix. Ainsi, la stylistique recouvre tout le domaine de la langue et l’étude de l’expressivité linguistique doit être faite en fonction des divisions traditionnelles de la grammaire: phonétique, morphologie, lexicographie, syntaxe, structure de l’énoncé. Soit la phrase suivante:

Je peux vous affirmer que c’est exact; mais il vaudrait peut-être mieux que ce ne le soit pas.

Telle personne, dans telle circonstance, prononcera: exa-c-t; telle autre, ou la même dans d’autres circonstances, dira exa; leton et l’aspect de l’énoncé en seront modifiés, et l’auditeur en retiendra une impression différente.

Si, au lieu de je peux vous dites je puis la qualité de l’énoncé diffèrera: je peux relève du registre courant et familier tandis que je puis est accentué dans le sens de la distinction. Il y a ainsi une stylistique des formes.

On peut choisir entre ce et ça; le premier sera plus littéraire, le second très familier; cette fois c’est le vocabulaire qui est en jeu.

Fait-on varier la construction en employant, au lieu du subjonctif présent soit, qui représente une tolérance de l’usage, l’imparfait fût, quiest correct et savant; la qualité du style devient fonction de la syntaxe.

Enfin, l’ordre des mots est aussi un élément de style, comme il apparaît suivant que je dis, banalement: il vaudrait peut-être mieux, ou, avec une inversion élégante: peut-être vaudrait-il mieux.

Ce cours se veut comme une initiation à l’approche linguistique des textes ou plus exactement comme un guide de lecture. Il a pour ambition de développer chez les étudiants une forme d’attention au langage des textes souvent délaissée ou jugée affaire de techniciens.


Leçon 1

Mots grammaticaux et mots lexicaux

 

Il est très utile de présenter dès le début la distinction entre les mots grammaticaux et les mots lexicaux. Cette distinction nous permet, en effet, de classer les mots du français en deux grands ensembles qui ont des caractéristiques très différentes.






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