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ТОР 5 статей:

Методические подходы к анализу финансового состояния предприятия

Проблема периодизации русской литературы ХХ века. Краткая характеристика второй половины ХХ века

Ценовые и неценовые факторы

Характеристика шлифовальных кругов и ее маркировка

Служебные части речи. Предлог. Союз. Частицы

КАТЕГОРИИ:






I/ Les sons et le sens




* Les éléments sonores qui composent la langue s’appellent des phonèmes. Par exemple, le mot «lourd» comporte trois phonèmes que l’on note ainsi dans l’alphabet phonétique: [l] [u] [r].

N.B. Il convient de ne pas confondre les signes de l’alphabet orthographique et ceux de l’alphabet phonétique. Ainsi le phonème [u] s’écrit sous la forme d’une association de deux lettres «ou»; le phonème nasalisé[e] s’écrit parfois «in», parfois «ein», ou encore «ain». Il s’agit pourtant du même son.

* Dans le langage courant, la relation entre le son produit par un énoncé et le sens de celui-ci est le plus souvent arbitraire. Pourtant, dans certains cas, il existe une relation par imitation phonétique entre les sons d’un énoncé et la chose qu’il évoque.

a. On parle d’ onomatopée lorsque les sons d’un mot suggèrent le bruit produit par la chose qu’il dénomme (le tic-tac de la pendule, le vrombissement du moteur) Les onomatopées sont caractéristiques du langage de la bande dessinée.

b. On parle d’ harmonie imitative lorsque la répétition des sons dans un énoncé suggère un bruit particulier. Les messages publicitaires utilisent parfois ce procédé.

Ex.: «Tic, tac, toc, t’as le ticket chic, t’as le ticket choc», dans une publicité pour le métro.

* Dans un énoncé, les échos sonores entre les mots invitent à mettre ces derniers en relation: s’établit ainsi un double rapport de son et de sens qu’il est intéressant d’étudier.

a. On appelle assonance la répétition d’un même son voyelle ou de sons vocaliques voisins, par exemple, [a] et [wa] dans un énoncé en vers ou en prose.

Ex.: Tout m’affl i ge et me nu i t et consp i re à me nu i re.

(Assonance en [i] dans ce vers de Racine.)

Rien ne nous r en d si gr an ds qu’une gr an de douleur.

(Assonance en [ a] dans ce vers de Musset.)

Il pl eu re dans mon cœur

Comme il pleut sur la ville;

Quelle est cette langu eu r

Qui pénètre mon cœur?

(Assonance en [ oe] dans cette strophe de Verlaine)

b. On appelle allitération la répétition d’un même son-consonne, par exemple,[t] et [d] ou d’un même groupe de consonnes. Repérons l’allitération en [v] dans cette strophe de G. Apollinaire:

Mon beau na v ire ô ma mémoire

A v ons-nous assez na v igué

Dans une onde mau v aise à boire

A v ons-nous assez na v igué

De la belle aube au triste soir.

et en [m] dans cette strophe de P. Verlaine:

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D’une fe mm e inconnue, et que j’ai m e, et qui m ’ai m e,

Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la m ê m e

Ni tout à fait une autre, et m ’ai m e et m e comprend.

L’étude des sons dans un texte en vers ou en prose peut suivre les étapes suivantes:

a. Lire attentivement le texte afin de repérer les assonances et les allitérations principales.

b. Regrouper les mots comportant les mêmes phonèmes.

c. Etudier les relations de sens qui existent entre ces mots. Les mots ainsi mis en relation par le son appartiennent parfois au même champ lexical. Par exemple, les mots: voile, navire, vaisseau, contiennent tous les trois le phonème [v] et appartiennent au champ lexical de la navigation.

Mais, souvent, les mots qui, ordinairement, n’ont pas de rapport de sens, peuvent être rapprochés par les phonèmes qu’ils ont en commun.

Ex.:

Et la m er et l’a m our ont l’a m er pour partage,

Et la m er est a m ère, et l’a m our est a m er,

L’on s’abî m e en l’a m our aussi bien qu’en la m er,

Car la m er et l’a m our ne sont point sans orage. (Marbeuf)

d. Etudier s’il y a lieu la valeur suggestive de certains phonèmes.

Ex.:

Je m’étais endormi la nuit près de la grè v e.

Un v ent f rais m’é v eilla, je sortis de mon rê v e,

J’ou v ris les yeux, je vi s l’étoile du matin. (V. Hugo)

Dans ces trois vers, l’allitération en [v] et [f] évoque le souffle du vent qui réveille le poète.






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