ТОР 5 статей: Методические подходы к анализу финансового состояния предприятия Проблема периодизации русской литературы ХХ века. Краткая характеристика второй половины ХХ века Характеристика шлифовальных кругов и ее маркировка Служебные части речи. Предлог. Союз. Частицы КАТЕГОРИИ:
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Chapitre V Le vieillardDisons ce qui s’йtait passй:
Enjolras et ses amis йtaient sur le boulevard Bourdon prиs des greniers d’abondance au moment oщ les dragons avaient chargй. Enjolras, Courfeyrac et Combeferre йtaient de ceux qui avaient pris par la rue Bassompierre en criant: Aux barricades! Rue Lesdiguiиres ils avaient rencontrй un vieillard qui cheminait.
Ce qui avait appelй leur attention, c’est que ce bonhomme marchait en zigzag comme s’il йtait ivre. En outre il avait son chapeau а la main, quoiqu’il eыt plu toute la matinйe et qu’il plыt assez fort en ce moment-lа mкme. Courfeyrac avait reconnu le pиre Mabeuf. Il le connaissait pour avoir maintes fois accompagnй Marius jusqu’а sa porte. Sachant les habitudes paisibles et plus que timides du vieux marguillier bouquiniste, et stupйfait de le voir au milieu de ce tumulte, а deux pas des charges de cavalerie, presque au milieu d’une fusillade, dйcoiffй sous la pluie et se promenant parmi les balles, il l’avait abordй, et l’йmeutier de vingt-cinq ans et l’octogйnaire avaient йchangй ce dialogue:
– Monsieur Mabeuf, rentrez chez vous.
– Pourquoi?
– Il va y avoir du tapage.
– C’est bon.
– Des coups de sabre, des coups de fusil, monsieur Mabeuf.
– C’est bon.
– Des coups de canon.
– C’est bon. Oщ allez-vous, vous autres?
– Nous allons flanquer le gouvernement par terre.
– C’est bon.
Et il s’йtait mis а les suivre. Depuis ce moment-lа, il n’avait pas prononcй une parole. Son pas йtait devenu ferme tout а coup, des ouvriers lui avaient offert le bras, il avait refusй d’un signe de tкte. Il s’avanзait presque au premier rang de la colonne, ayant tout а la fois le mouvement d’un homme qui marche et le visage d’un homme qui dort.
– Quel bonhomme enragй! murmuraient les йtudiants. Le bruit courait dans l’attroupement que c’йtait – un ancien conventionnel, – un vieux rйgicide.
Le rassemblement avait pris par la rue de la Verrerie. Le petit Gavroche marchait en avant avec ce chant а tue-tкte qui faisait de lui une espиce de clairon. Il chantait:
Voici la lune qui paraоt, Quand irons-nous dans la forкt? Demandait Charlot а Charlotte. Tou tou tou Pour Chatou. Je n’ai qu’un Dieu, qu’un roi, qu’un liard et qu’une botte. Pour avoir bu de grand matin La rosйe а mкme le thym, Deux moineaux йtaient en ribote. Zi zi zi Pour Passy. Je n’ai qu’un Dieu, qu’un roi, qu’un liard et qu’une botte. Et ces deux pauvres petits loups Comme deux grives йtaient soыls; Un tigre en riait dans sa grotte. Don don don Pour Meudon. Je n’ai qu’un Dieu, qu’un roi, qu’un liard et qu’une botte. L’un jurait et l’autre sacrait. Quand irons-nous dans la forкt? Demandait Charlot а Charlotte. Tin tin tin Pour Pantin. Je n’ai qu’un Dieu, qu’un roi, qu’un liard et qu’une botte.
Ils se dirigeaient vers Saint-Merry. Не нашли, что искали? Воспользуйтесь поиском:
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