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Методические подходы к анализу финансового состояния предприятия

Проблема периодизации русской литературы ХХ века. Краткая характеристика второй половины ХХ века

Ценовые и неценовые факторы

Характеристика шлифовальных кругов и ее маркировка

Служебные части речи. Предлог. Союз. Частицы

КАТЕГОРИИ:






Introduction. Formation de la stylistique en tant que discipline linguistique.




La stylistique étudie le style, mais la catégorie de style n’a pas de définition univoque.

Le terme provient du grec stilos (ou du latin stilus) qui désignait pendant l’Antiquité un instrument pour écrire (poinçon, baguette dont un bout était pointu et 1'autre plat servant à écrire sur des tablettes enduites de cire; du bout pointu on traçait les lettres, du bout plat on les effaçait au besoin). Plus tard ce terme était employé pour désigner la manière d’écrire, l’art d’écrire et de composer des discours ou, autrement, l’art oratoire qui faisait objet d’une discipline spéciale connue sous le nom de rhétorique.

Du point de vue historique, la stylistique est très étroitement liée à la rhétorique. A ses origines on trouve Aristote, et avant tout ses deux œuvres d’importance primordiale La Rhétorique et La Poétique. En ce qui concerne la rhétorique, son rôle essentiel dans l’art de persuader grâce auquel un locuteur (ou un orateur) entraîne ses auditeurs à accepter son point de vue (même si a priori ils avaient un point de vue différent). La rhétorique établit trois grands types d’éloquence, selon qu’on veut persuader sur le vrai ou le faux, le juste ou injuste, l’utile (honorable) ou le dommageable (déshonorant).

La rhétorique, chez les Anciens (Aristote, Cicéron, Quintilien), était à la fois un art de 1'expression littéraire et un code de règles qui permettait d'apprécier 1'art des orateurs et des écrivains. Les concepts de la rhétorique élaborés à cette époque étaient étroitement liés avec les idées pholosophiques des auteurs de l’Antiquité. La rhétorique à cette époque-là disposait déjà d’une théorie des tropes et des figures et d’un schéma de la composition des discours des orateurs qui comprenait: introduction, division, affirmation, réfutation, conclusion. Le poète romain Virgile, auteur des Bucoliques, des Géorgiques et de l’Enéide, dresse le schéma de la communication littéraire sous la forme d’une circonférence où chaque zone correspond à tel ou tel style (la roue de Virgile).

C'est sous la forme de la rhétorique que la stylistique était transmise à travers le Moyen Age vers la période des XV – XVIII siècles.

En France, la notion du style a toujours préoccupé les savants et l’opinion publique. Au XVième siècle le problème des tropes et des figures était évoqué dans les oeuvres du célèbre poète français François Villon (1435- vers 1465): Petit Testament, Grand Testament, Epitaphe (Ballade des Pendus). Au XVI siècle Etienne M. de Monteigne parle du style dans ses «Essais» (1580) et croit que le style doit refléter la réalité. Les poètes de la Pléiade avaient formulé leurs conceptions littéraires et linguistiques qui présentaient un grand intérêt pour 1'évolution de la stylistique française, parce qu’ils traitaient des problèmes de 1'enrichissement du vocabulaire et du choix des moyens d'expression. L’un des savants qui ont donné de l’essor à l’évolution de cette science était Joachim du Bellay (1522-1560) Au XVII siècle les gens de lettres, les grammairiens, les écrivains et les poètes s’intéressaient beaucoup aux problèmes de la langue et du style (Vaugelas, Malherbe, Boileau). Les ouvrages de Vaugelas («Remarques sur la langue française») et de Malherbe («Commentaires sur Desportes») contiennent des remarques précieuses sur la valeur stylistique des mots et des tournures grammaticales, sur les différences sémantiques et stylistiques des synonymes. Le courant du purisme était lancé à cette époque. Vaugelas (1585-1650) privilégie le bon usage et trouve que la norme du français correspond «au parler de la plus saine partie de la Cour». Boileau, poète et théoricien du classicisme français, définit dans son Art poétique (1674) les genres littéraires et les procédés d'élocution propres à chacun de ces genres. Dès cette époque la notion des genres littéraires devient inséparable de celle du style. A chaque genre correspond un style déterminé, c'est-à-dire des modes d'expression rigoureusement définis non seulement en ce qui concerne la composition, mais également en ce qui concerne le vocabulaire, la syntaxe, les figures et les tropes employés.

Au XVIII siècle Voltaire, Condillac, Diderot, Marmontel et Buffon se préoccupent des problèmes du style. L’Académie française fait la différence entre le style élevé (tragédie, ode), le style moyen (roman, récit), le style simple (comédie, farce, fable).

En 1909, Charles Bally, adepte de 1'école saussurienne de Genève, publie son Traité de stylistique française où il propose sa définition de 1'objet de la stylistique: «La stylistique étudie les faits d'expression du langage du point de vue de leur contenu affectif, c'est-à-dire 1'expression des faits de la sensibilité par le langage et 1'action des faits de langage sur la sensibilité». Ainsi, c'est le contenu affectif du langage que Bally considère en tant qu'objet de la stylistique. Bally s'attache à 1'étude du français tel qu'on le parle, refusant de s'interroger sur 1'emploi qu'en font les écrivains, ce qu'il croit être un problème de critique littéraire débordant du cadre des recherches stylistiques. Comme méthode principale de recherche stylistique, Ch. Bally recommande d'établir les différences des formes susceptibles d'exprimer les mêmes idées dans la pratique discursive.

Mais la littérature a continué à intéresser les stylistes. En 1941, Jules Marouzeau, philologue français renommé, a publié son cours sommaire de stylistique française intitulé Précis de stylistique française. Nous у trouvons une conception de 1'objet et des tâches de la stylistique qui diffère de celle de Ch. Bally. Selon Marouzeau, cette science est appelée à étudier les principes du choix des faits d'expression en partant du but et des circonstances de 1'énoncé mais en se basant sur des échantillons des textes littéraires. Guidé par ce principe, Marouzeau dresse un inventaire des ressources expressives du français littéraire, accompagné d'exemples tirés de préférence de bons auteurs: emploi des sons, des mots, des catégories grammaticales, construction de la phrase, versification. A cet inventaire Marouzeau ajoute quelques remarques sur les particularités de style propres aux différents genres littéraires (prose et poésie) ainsi que sur les caractères essentiels des styles du français parlé et écrit.

De nombreux savants ont participé à l’évolution de la stylistique française. Parmi les auteurs du XX siècle ce sont notamment Mitterand, Martinet, Géorgin, Guiraud. Au cours du XX siècle, les principes et les méthodes des recherches en ce domaine ont été elaborés de manière exhaustive, la définition de 1'objet et des tâches de la stylistique en tant que science philologique se trouvant complétée par une approche communicative. La divergence qui caractérise néanmoins certains points de vue sur les concepts fondamentaux de la sylistique témoigne de la complexité de cette science.






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