Ãëàâíàÿ

Ïîïóëÿðíàÿ ïóáëèêàöèÿ

Íàó÷íàÿ ïóáëèêàöèÿ

Ñëó÷àéíàÿ ïóáëèêàöèÿ

Îáðàòíàÿ ñâÿçü

ÒÎÐ 5 ñòàòåé:

Ìåòîäè÷åñêèå ïîäõîäû ê àíàëèçó ôèíàíñîâîãî ñîñòîÿíèÿ ïðåäïðèÿòèÿ

Ïðîáëåìà ïåðèîäèçàöèè ðóññêîé ëèòåðàòóðû ÕÕ âåêà. Êðàòêàÿ õàðàêòåðèñòèêà âòîðîé ïîëîâèíû ÕÕ âåêà

Öåíîâûå è íåöåíîâûå ôàêòîðû

Õàðàêòåðèñòèêà øëèôîâàëüíûõ êðóãîâ è åå ìàðêèðîâêà

Ñëóæåáíûå ÷àñòè ðå÷è. Ïðåäëîã. Ñîþç. ×àñòèöû

ÊÀÒÅÃÎÐÈÈ:






L’éloquence oratoire




L’éloquence oratoire caractérise le discours dont le but est de convaincre par la parole. C’est le discours de l’homme politique à la tribune d’une assemblée, le discours de l’avocat qui défend son client. Discours qui s’adresse à la fois à la raison et au cœur, et qui, par conséquent, met en oeuvre les moyens propres à frapper son auditoire (recours fréquent à l’apostrophe, à la métaphore et à l’hyperbole, amplification rythmique de la phrase en «période oratoire», etc.)

 

 


Exercices

/I/ De quelle sorte de récits sont extraites les phrases suivantes:

1. Il était six heures dix-huit quand l’incendie s’est déclaré.

2. Nous sommes allés dîner hier soir dans un endroit charmant.

3. La passion pour la gloire, pour la guerre, et pour la vengeance, l’empêcha d’être un bon politique.

4. Après 1 000 ans et plus de guerre, les loups firent la paix avec les brebis.

5. Le fils de l’empereur se mariait et il y avait des réjouissances générales.

6. Deux coqs vivaient en paix: une poule vint

Et voilà la guerre allumée. (La Fontaine)

 

/II/ Les personnages de la fable suivante sont des animaux: déterminez leur fonction.

Un renard se glissa parmi des moutons et prit un des agneaux les plus dodus, mais, voyant un chien survenir, il fit semblant de caresser l’agneau.

- Qu’est-ce que tu fais ici avec cet agneau? Demanda le chien.

- Je le cajole, et je joue avec lui, répondit l’autre.

- Lâche-le tout de suite, et va-t-en, ou je te fais des caresses de chien.

A l’intention des fourbes maladroits! (Esope, Le renard et le chien)

/III/ Etudiez la fonction des personnages de la fable suivante:

Un chasseur demandait à un forestier s’il avait vu les traces d’un lion et dans quelle direction on pouvait trouver la bête. «Je vais te montrer le lion lui-même», répondit le forestier. Aussitôt le chasseur verdit, blêmit, et se mit à claquer des dents: «c’est la piste seulement que je cherche, dit-il, ce n’est pas le lion.»

Hardis en paroles, lâches dans l’action, beaucoup de gens ressemblent à ce chasseur. Apprenez à les reconnaître. (Esope, Le chasseur et le forestier)

 

/IV/ Même exercice pour le récit suivant:

(revenant de faire des commissions, deux fillettes, Delphine et Marinette, rencontrent un chien aveugle et décident de l’emmener).

Comme ils se levaient tous les trois, les petites virent, sur la route, un brigand des environs, qui faisait son métier de guetter les enfants en commission pour leur prendre leurs paniers.

- C’est lui, dit Marinette, c’est l’homme qui prend les commissions.

- N’ayez pas peur, dit le chien, je m’en vais lui faire une tête qui lui ôtera l’envie de venir regarder dans votre panier.

L’homme avançait à grands pas et se frottait déjà les mains en songeant aux provisions qui gonflaient le panier des petites, mais quand il vit la tête du chien, et qu’il l’entendit gronder, il cessa de se frotter les mains. Il passa de l’autre côté du chemin et salua en soulevant son chapeau. Les petites avaient bien du mal à ne pas lui rire au nez.

- Vous voyez, dit le chien lorsque l’homme eut disparu, j’ai beau être aveugle, je sais encore me rendre utile.

(Marcel Aymé, Les contes du chat perché)

/V/ Déterminez la caractéristique du narrateur (Implicite/absent ou explicite/présent) dans les passages suivants:

 

1. Sont-ils étranges, ces souvenirs qui vous hantent sans qu’on puisse se défaire d’eux?

Celui-là est si vieux, si vieux que je ne saurais comprendre comment il est resté si vif et si tenace dans mon esprit. J’ai vu depuis tant de choses sinistres, émouvantes ou terribles, que je m’étonne de ne pouvoir, un seul jour, sans que la figure de la mère Clochette ne se retrace devant mes yeux, telle que je la connus, autrefois, voilà si longtemps, quand j’avais dix ou douze ans.

C’était une vieille couturière qui venait une fois par semaine, tous les mardis, raccommoder le linge chez mes parents. (Maupassant, Clochette)

 

2. Il parut alors une beauté dans le salon, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que Madame de Chartres et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l’avait laissée sous la conduite de Madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires.

(Mme. de La Fayette, La princesse de Clèves)

 

/VI/ Distinguez le point de vue adopté dans chacun des extraits suivants :

1. Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, madame de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d’entrée la figure d’un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.

Le teint de ce paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l’esprit un peu romanesque de Madame de Rênal eut d’abord l’idée que ce pouvait être une jeune fille déguisée, qui venait demander quelque grâce à M. le maire... Julien, tourné vers la porte, ne la voyait pas s’avancer. Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout près de son oreille:

- Que voulez-vous ici, mon enfant?

Julien se tourna vivement, et, frappé du regard si rempli de grâce de madame de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu’il venait faire.

(Stendhal, Le rouge et le noir)

 

2. Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.» Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.

L’asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d’Alger. Je prendrai l’autobus à deux heures et j’arriverai dans l’après-midi. Ainsi je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J’ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. (Albet Camus, L’Etranger)

 

3. Nous étions à l’Etude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail...

Resté dans l’angle, derrière la porte, si bien qu’on l’apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d’une quinzaine d’années environ, et plus haut de taille qu’aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l’air raisonnable et fort embarrassé. Quoi-qu’il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures...

(Gustave Flaubert, Madame Bovary)

 

/VII/ Texte






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