Ãëàâíàÿ

Ïîïóëÿðíàÿ ïóáëèêàöèÿ

Íàó÷íàÿ ïóáëèêàöèÿ

Ñëó÷àéíàÿ ïóáëèêàöèÿ

Îáðàòíàÿ ñâÿçü

ÒÎÐ 5 ñòàòåé:

Ìåòîäè÷åñêèå ïîäõîäû ê àíàëèçó ôèíàíñîâîãî ñîñòîÿíèÿ ïðåäïðèÿòèÿ

Ïðîáëåìà ïåðèîäèçàöèè ðóññêîé ëèòåðàòóðû ÕÕ âåêà. Êðàòêàÿ õàðàêòåðèñòèêà âòîðîé ïîëîâèíû ÕÕ âåêà

Öåíîâûå è íåöåíîâûå ôàêòîðû

Õàðàêòåðèñòèêà øëèôîâàëüíûõ êðóãîâ è åå ìàðêèðîâêà

Ñëóæåáíûå ÷àñòè ðå÷è. Ïðåäëîã. Ñîþç. ×àñòèöû

ÊÀÒÅÃÎÐÈÈ:






III/ Les liens logiques




A. Les marques grammaticales

Dans une argumentation, les idées s’enchaînent les unes aux autres par des relations logiques exprimées au moyen d’ outils grammaticaux comme:

- les adverbes ou les locutions adverbiales: alors, pourtant, par conséquent...

- les conjonctions de coordination: mais, or, donc...

- les conjonctions de subordination: bien que, comme si, pour que, de sorte que, puisque, alors que, quoique, à condition que, à moins que...

B. A l’écrit, la ponctuation - La virgule, le point-virgule, le point, les deux points, les parenthèses, les guillemets, les tirets, les points de suspension, le point d’interrogation, le point d’exclamation - assure, elle aussi, l’articulation d’un texte, en renforçant les liens logiques entre les phrases, les propositions et les groupes de mots.

· La virgule peut être utilisée pour séparer différents éléments de la phrase; elle marque une pause sans que la voix baisse.

La virgule permet, à l’intérieur d’un groupe, de ne pas répéter la conjonction de coordination. Cette dernière n’apparaît qu’avec le dernier mot coordonné:

- Le père, la mère et l’enfant avaient disparu.

Groupe sujet

- Il mangea les bonbons, les gâteaux et les chocolats.

groupe COD

- A l’intérieur d’une phrase, la virgule permet d’insérer, notamment entre le sujet et le verbe, des éléments qui donnent des informations sur le sujet. Elle indique alors que le verbe va apparaître dès que l’explication concernant le sujet sera achevée:

L’homme, fatigué par sa longue marche, s’assit enfin.

sujet information sur le sujet verbe

- La virgule permet de séparer des propositions en indiquant que les événements qu’elles évoquent se produisent l’un après l’autre (en succession chronologique) ou au même moment:

- Je le vois, je cours, il se retourne et me reconnaît. (succession chronologique)

- J’arrivais, ils partaient. (au même moment)

- La virgule peut marquer que les deux propositions sont liées par une relation logique (cause, condition, etc.):

- Je le gronde, il se met à pleurer (=il pleure parce que je le gronde).

- Tu me frappes, je le dis à mon père (=si tu me frappes, je le dis à mon père).

- Dans le cas d’une mise en relief par déplacement d’un élément de la phrase, la virgule marque le détachement de cet élément:

- L’enfant appelait son père de l’autre bout de la rue.

- De l’autre bout de la rue, l’enfant appelait son père.

C’est aussi le cas lorsqu’un pronom est mis en relief:

- Moi, je n’aurais jamais accepté une chose pareille.

· Le point-virgule sépare deux propositions. Il indique que l’on marque une pause un peu plus importante qu’avec la virgule, sans pour autant que la voix baisse complètement entre les deux éléments séparés. Le plus souvent, les deux propositions ont entre elles une relation logique:

- Il travaillait énormément; il voulait absolument réussir son examen (=il travaillait énormément car il voulait réussir son examen).

· Le point indique la fin d’une phrase. Il marque une descente complète de la voix et une pause importante avant que la voix ne remonte pour une autre phrase:

- Marc s’assit à la terrasse du café. Les gens passaient sur le boulevard sans se presser. Dans le ciel les premières étoiles se mirent à briller.

Le plus souvent on utilise le point lorsque l’on exprime une idée nouvelle qui n’a pas de relation étroite avec celle exprimée dans la phrase précédente.

Lorsque, dans un texte, on veut vraiment indiquer que l’on change de thème, on met un point et on va à la ligne. On commence un nouveau paragraphe.

Le point se place aussi après tout mot écrit en abrégé: P. T. T. (Postes, Télégraphes, Téléphones.)

· Les deux-points permettent:

1. d’indiquer de quels éléments se compose un ensemble: Les villes les plus importantes de France sont: Paris, Marseille, Lyon, etc.

2. de citer ou de rapporter les paroles de quelqu’un: Il se retourna et dit: «C’est vous qui m’avez appelé?»

3. d’exprimer une explication:

- On entendait de temps en temps des bruits étranges: c’était le vent qui soulevait les tuiles.

· la parenthèse intègre un détail supplémentaire à l’argument:

- Il s’avança et dit ( et d’ailleurs tout le monde s’en doutait ) qu’il allait partir définitivement.

- Mais qu’est-ce que c’est que ça? ( c’était son expression favorite ), répétait-il sans arrêt.

· Les guillemets encadrent une phrase ou un groupe de mots qui n’appartiennent pas à celui qui écrit mais qui sont empruntés à quelqu’un d’autre.

- Il se tourna vers moi: « Avez-vous quelque chose à dire? »

Remarques: Lorsque l’on cite une ou plusieurs phrases d’un auteur à l’aide de guillemets, on doit veiller à respecter très fidèlement ce que l’auteur a écrit. Si l’on enlève une partie de la phrase citée, on l’indiquera à l’aide de points de suspension encadrés de crochets:[...]Si l’on souligne unmot ou un groupe de mots, on le notera en bas de page par la formule: souligné par nos soins.

Lorsque l’on utilise un mot dans un sens qui n’est pas son sens habituel, lorsque l’on veut donner à un mot une nuance particulière, on le met entre guillemets. C’est le cas aussi quand on utilise un mot étranger.

· Les tirets encadrent une phrase ou un segment de phrase, ils jouent

un rôle semblable aux parenthèses:

- Il me regarde, hésite - cruel dilemme - et se retourne sans un mot.

Dans un dialogue, le tiret sert à indiquer le changement d’interlocuteur:

- Tu viens?

- Oui, j’arrive dans cinq minutes.

- Mais qu’est-ce que tu as encore à faire?

· Les points de suspension interviennent dans une énumération que l’on ne veut pas allonger. Ils ont alors un sens analogue à etc.:

- Il y avait bien sûr toute la famille: le père, la mère, les frères, les sœurs ...

Ils interviennent aussi lorsque celui qui parle ou écrit veut sous-entendre une suite, un commentaire, une conclusion, etc. compréhensible pour celui qui l’écoute ou le lit:

- Ne t’en fais pas, il a très bien compris ...

- Nous sommes allés à Paris: il a beaucoup plu ...

· Le point d’interrogation se place à la fin d’une phrase interrogative. On ne l’utilise qu’avec l’interrogation directe:

- Tu lui a dit de venir dîner avec nous? (interrogation directe.)

- Savez-vous votre leçon? (interrogation directe.)

- Je me demande s’il est parti. (interrogation indirecte.)

- Je ne savait pas si je devais le croire. (interrogation indirecte.)

· Le point d’exclamation se place à la fin d’une phrase dans laquelle celui qui parle ou écrit exprime un ordre, un souhait, la surprise, l’exaspération, l’admiration, etc.

- Venez ici maintenant!

- Assez de mensonges et de flatteries!

- Ainsi c’était donc vous!

- Quoi! Vous me pleureriez mourant pour mon pays! (Corneille)

C. Les principales relations logiques dans l’argumentation

§ La concession exprimée par: malgré, sans doute, certes, bien que, quoique, etc. L’auteur constate qu’il existe des faits ou des arguments qui s’opposent à sa thèse, mais il maintient son opinion et poursuit son raisonnement.

Ex.: Nous habitons à la campagne. Evidemment, c’est fatigant pour mon mari qui doit faire le trajet en voiture tous les jours pour aller à son travail, mais les enfants sont tellement heureux ici!

§ L’opposition exprimée par: mais, au contraire, en revanche, tandis que, alors que, néanmoins, pourtant, toutefois, etc. Elle permet de confronter deux faits ou deux arguments en soulignant leurs différences.

- «Maupassant déjeunait souvent au restaurant de la Tour Eiffel, que pourtant il n’aimait pas: c’est, disait-il, le seul endroit de Paris où je ne la vois pas. Il faut, en effet, à Paris, prendre des précautions infinies pour ne pas voir la tour; quelle que soit la saison, à travers les brumes, les demi-jours, les nuages, la pluie, dans le soleil, en quelque point que vous soyez, quel que soit le paysage de toits, de coupoles ou de frondaisons qui vous sépare d’elle, la Tour est là.»

(Roland Barthe)

§ La cause exprimée par: car, en effet, étant donné, ainsi, parce que, sous prétexte que, puisque, vu que, etc. L’auteur présente l’origine d’un phénomène, l’explication qui est généralement donnée ou qu’il donne lui-même aux questions posées.

Ex.: Il se sent isolé parce qu’il ne parle pas suffisamment bien la langue du pays.

- On ne peut rien prévoir puisqu’on ne connaît pas les dates des vacances.

§ La conséquence exprimée par: donc, c’est pourquoi, par suite, de là, d’où, de telle sorte que, si bien que, etc.

Ex.: Le travail devenait trop pénible pour lui. Ainsi a-t-il été obligé de prendre sa retraite avant l’âge.

- La situation financière de la Société est devenue catastrophique. D’où l’ensemble des mesures prises par la direction pour la sauver.

§ L’addition ou la gradation exprimée par: et, de plus, en outre, surtout, d’abord, ensuite, enfin, outre que, etc. Un argument nouveau est ajouté au(x) précédent(s).

Ex.: - Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. (La fontaine)

D. Les liens implicites

Il arrive que les articulations logiques de la pensée ne soient pas exprimées par des outils grammaticaux.

Le lien logique est alors sous-entendu. C’est à l’auditeur ou au lecteur de suppléer à cette absence, ce qui peut être facile dans certains cas:

· parce que la succession des phrases ou des paragraphes suppose nécessairement telle relation entre eux;

· parce que le point de vue de l’auteur, exprimé antérieurement, conduit logiquement à de telles déductions;

· parce que la connaissance que l’on a des thèses abordées, de l’auteur qui les défend, du courant de pensée qu’il représente, établit une complicité intellectuelle entre le locuteur et le récepteur.

Ex.: - L’éducation ne se borne pas à l’enfance et à l’adolescence. L’enseignement ne se limite pas à l’école. [...] Toute la vie, notre milieu est notre éducateur, un éducateur à la fois sévère et dangereux. (P. Valéry)






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