Ãëàâíàÿ

Ïîïóëÿðíàÿ ïóáëèêàöèÿ

Íàó÷íàÿ ïóáëèêàöèÿ

Ñëó÷àéíàÿ ïóáëèêàöèÿ

Îáðàòíàÿ ñâÿçü

ÒÎÐ 5 ñòàòåé:

Ìåòîäè÷åñêèå ïîäõîäû ê àíàëèçó ôèíàíñîâîãî ñîñòîÿíèÿ ïðåäïðèÿòèÿ

Ïðîáëåìà ïåðèîäèçàöèè ðóññêîé ëèòåðàòóðû ÕÕ âåêà. Êðàòêàÿ õàðàêòåðèñòèêà âòîðîé ïîëîâèíû ÕÕ âåêà

Öåíîâûå è íåöåíîâûå ôàêòîðû

Õàðàêòåðèñòèêà øëèôîâàëüíûõ êðóãîâ è åå ìàðêèðîâêà

Ñëóæåáíûå ÷àñòè ðå÷è. Ïðåäëîã. Ñîþç. ×àñòèöû

ÊÀÒÅÃÎÐÈÈ:






IV/ Le vocabulaire : les substituts




Pour éviter de répéter les mêmes expressions, d’une phrase à l’autre, quand on reprend le thème ou les propos précédents, on peut utiliser:

a. Des pronoms personnels ou démonstratifs (il, le, celui-ci) ou des déterminants possessifs (son, sa).

b. Des synonymes: soit absolus (ville et cité), soit ajoutant une nuance différente (maison et résidence).

c. Des substituts de sens général: ils incluent le terme que l’on ne veut pas répéter. Ex.:

- L’Angleterre = cette nation / la rose = cette fleur / les mots Angleterre et rose constituent des sous-ensembles des mots nation et fleur.

d. Des périphrases:

* soit neutres: elles constituent un simple synonyme du premier terme.

Ex. Les Français = les citoyens en France.

* soit descriptives: elles ajoutent certaines informations à la réalité désignée.

Ex. La France = l’hexagone.

* soit appréciatives: elles expriment le jugement de celui qui parle sur la réalité désignée.

Ex. Victor Hugo = le grand écrivain.
Exercices

/I/ Les liens logiques peuvent être exprimés soit par la syntaxe (subordination, coordination ou juxtaposition de deux phrases) soit par le vocabulaire (ce fait entraîne...). Relevez dans les phrases suivantes les termes qui soulignent des relations logiques entre les faits, et expliquez la nature du lien:

1. Mauvaise récolte et mévente avaient même effet: le pouvoir d’achat des masses diminuait.

2. Aussi urgente soit-elle, cette mesure peut attendre deux jours.

3. Si vous faites l’aumône pour qu’on vous voie et qu’on vous loue, votre charité est vaine.

4. L’affaire de notre avenir est trop grave pour que nous la prenions à la légère.

5. Notre mère nous aime tant qu’elle sacrifierait son bonheur pour le nôtre.

6. Vous parviendrez au succès, pourvu que vous travailliez et que vous persévériez.

7. Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d’esprit en est le père.

8. Un orage ayant éclaté, nous avons dû retarder notre départ.

9. Puisqu’on plaide et qu’on meurt, et qu’on devient malade,

Il faut des médecins, il faut des avocats.(La Fontaine)

10. Fuyez les mauvais compagnons: ils vous entraîneraient au mal.

11. Que la richesse soit séduisante: elle n’en est pas moins impuissante à nous rendre heureux.

12. C’est un étudiant qui vit dans un milieu familial instable, ce qui explique ses mauvais résultats.

13. Notre professeur n’élève jamais la voix, toutefois il se fait obéir.

14. Mieux vaut ne pas employer ce mot: il est vulgaire.

15. Ces informations se contredisent; c’est à n’y rien comprendre.

/II/ Dégagez les étapes de l’argumentation présentes dans l’extrait suivant

 

La nature même des informations apportées par ce que l’on appelle en français hexagonal les «mass-media» s’oppose à la démarche scientifique: la sensation s’oppose à l’observation. La recherche du sensationnel vise à déclencher les réflexes, les impressions immédiates, instinctives, irraisonnées, qui non seulement ne favorisent pas, mais paralysent l’effort de réflexion. En poursuivant l’audience du plus grand nombre, l’information contemporaine s’oblige aux expressions les plus simplistes, les plus voisines de l’instinct. Elle en vient à donner priorité et même exclusivité à ces «nouvelles» spectaculaires que sont les guerres, les révoltes, les bagarres, les embrassements et les ruptures, les assassinats, les séquestrations d’otages. Un détournement d’avion aura la «une» de toutes les T.V. et de tous les journaux du monde, et impressionnera plus qu’une étude sérieuse sur la violence.

(Jean Fourastié, Economie et Société)

/III/ Réfléchissant sur l’utilité des machines pour l’être humain, Lanza del Vasto critique plusieurs arguments des partisans du machinisme. La 1re liste présente les arguments de ses adversaires, la 2e liste présente les objections de Lanza del Vasto. Vous associerez à chaque argument la réfutation qui lui convient.

 

1re liste: a) Les machines épargnent du temps.

b) Elles épargnent de la peine.

c) Elles produisent l’abondance.

d) Elles ont multiplié les échanges.

 

2e liste: 1. Il ne faut pas s’étonner que lesdits peuples en éprouvent les uns pour les autres une irritation sans précédent. Il suffit qu’on me frotte à quelqu’un malgré moi ou malgré lui pour que je commence à haïr ce quidam, et lui moi. Peut-être est-ce regrettable, mais c’est humain.

2. Comment se fait-il que dans les pays où les machines règnent, on ne rencontre que des gens pressés et qui n’ont jamais le temps? Alors que dans ceux où l’homme fait tout de ses mains, il trouve le temps de tout faire et du temps en outre, autant qu’il en veut, pour ne rien faire.

3. Comment se fait-il que là où elles règnent, règne aussi, dans tel quartier bien caché, la misère la plus atroce et la plus étrange? (...) La surproduction et le chômage ont logiquement accompagné le progrès des machines tant qu’on n’a pas fait une guerre ou trouvé un trou pour y jeter le trop-plein.

4. Pourquoi tout le monde se montre-t-il affairé là où elles règnent, attelé à des tâches ingrates, fragmentées, précipité par le mouvement des machines à des travaux qui usent l’homme, l’étriquent, l’affolent et l’ennuient? (d’après Lanza del Vasto, Le Pèlerinage aux sources)

/IV/ Observez ces textes. dégagez la thèse et résumez-la. Donnez le nombre et étudiez la valeur des arguments. Soulignez la place et le rôle des exemples.

1. Essayons d’abord de comprendre pourquoi l’enfant éprouve le besoin de gaspiller. Première raison: tout simplement parce qu’il est un enfant; c’est-à-dire curieux de tout, ayant un besoin de multiplier essais et expériences pour savoir «comment c’est fait»; parce que, comme tous les enfants, il est étourdi; parce qu’il se laisse entraîner par ses impulsions.

Autre raison: l’exemple de l’adulte. On connaît les remarques amères de l’éboueur: «Si vous saviez ce que je trouve dans les poubelles!» Les gens jettent à la poubelle ce qui les encombre ou ne leur plaît plus, et qui pourrait encore servir. (E. Grigny, Hebdomadaire La Vie, 1978)

 

2. Vous le savez, mais vous ne l’avez peut-être pas assez médité, à quel point l’ère moderne est parlante? Nos villes sont couvertes de gigantesques écritures. La nuit même est peuplée de mots de feu. Dès le matin, des feuilles imprimées innombrables sont aux mains des passants, des voyageurs dans les trains et des paresseux dans leurs lits. Il suffit de tourner un bouton dans sa chambre pour entendre les voix du monde. Quant aux livres, on n’en a jamais tant publié. On n’en a jamais tant lu, ou plutôt tant parcouru! (Paul Valéry)

 

3. Regardez les gens courir affairés, dans les rues. Il ne regardent ni à droite, ni à gauche, l’air préoccupé, les yeux fixés à terre, comme des chiens. Ils foncent tout droit, mais toujours sans regarder devant eux, car ils font le trajet, connu à l’avance, machinalement.

Dans toutes les grandes villes du monde, c’est pareil. L’homme moderne, universel, c’est l’homme pressé, il n’a pas le temps, il est prisonnier de la nécessité, il ne comprend pas qu’une chose puisse ne pas être utile; il ne comprend pas non plus que, dans le fond, c’est l’utile qui peut être un poids inutile, accablant. (Eugène Ionesco)

 

 


Leçon 13

 

Les sons






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